Journal de bord au Monténégro 🇲🇪
Sur la route depuis déjà un mois, nous sommes passés par l'Italie et la Croatie. Nous continuons de longer la mer Adriatique et arrivons dans les incroyables bouches de Kotor au Monténégro.
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Jours 27 à 31 🇲🇪 - Les bouches de Kotor
Kotor, Monténégro du 02 au 06 mars 2022
C'est sous un soleil radieux que nous arrivons à la frontière entre la Croatie et le Monténégro. Le chauffeur nous fait tous descendre du bus et nous passons un à un devant un douanier qui se contente de photocopier notre carte d'identité.
Une fois la frontière passée, nous retrouvons vite la route côtière jusqu'à la jolie ville d'Herceg Novi, porte d'entrée des fameuses bouches de Kotor.
Nous sommes en fait au bord d'un immense canyon ennoyé par la mer, que l'on appelle une ria en portugais, ou encore un aber en breton. Bien qu'on ait l'impression d'être en Norvège, ce ne sont pas des fjords puisque les bouches n'ont pas été créées par le passage des glaciers.
« Il s'agit d'une baie étroite, allongée et relativement profonde, formée par la partie inférieure de la vallée d'un fleuve côtier envahie, en partie ou en totalité, par la mer. »
Les bouches de Kotor nous offrent un panorama unique en son genre. Les montagnes enneigées se reflètent dans les eaux calmes et limpides de la mer. Nous comprenons très rapidement pourquoi on qualifie parfois cet endroit de plus belle baie d'Europe.
Nous arrivons dans la ville de Kotor en début d'après-midi et rejoignons notre Airbnb pour les quatre prochaines nuits. Pour une fois, nous vivons chez nos hôtes, enfin plus exactement au dessus de chez eux. Notre hôte Ivan habite au 1er étage de la maison, son frère au rez-de-chaussée, et nous au 2ème étage. On a le droit à une bonne dizaine de kiwis du jardin à notre arrivée, miam.
Mais l'heure tourne et la faim se fait sentir, alors on ne s'attarde pas trop. Direction le Taraca Bar, un petit restaurant en bas de chez nous, qui, nous ne le savions pas encore, sera l'un de nos premiers restos coup de coeur du voyage (enfin surtout pour moi, Clémence). Si tu es de passage ici, tu dois venir t'asseoir en terrasse et siroter un des jus de la carte, tout en mangeant un des nombreux plats végé. Un régal !
Nous profitons ensuite de cette magnifique après-midi pour découvrir Kotor et sa vieille ville fortifiée. C'est un plaisir d'en découvrir tous les recoins. Le tour des remparts est notamment magnifique puisqu'il offre à la fois une vue sur la ville, sur sa forteresse perchée quelques centaines de mètres plus haut dans la montagne, et sur la baie. Grâce à leur côté épique à flanc de falaise, les remparts nous font un peu penser à la muraille de Chine, toutes proportions gardées.
Il faut l'avouer, nous avions des préjugés assez négatifs avant d'arriver à Kotor, notamment parce que tout le monde s'accorde à dire qu'il s'agit d'une ville touristique par excellence. Finalement nous nous couchons très contents d'être là ! Il n'y a presque personne hors saison, et aucun navire de croisière à l'horizon.
Les jours suivants seront consacrés à l'exploration des environs, avec comme point d'orgue la visite de la Forteresse Saint-Jean.
Forteresse Saint-Jean et Église Notre-Dame-de-la-Santé, Monténégro le 03 mars 2022
On se lève aux aurores pour profiter un maximum de cette dernière journée ensoleillée avant la semaine qui arrive, annoncée pluvieuse, venteuse et froide. Aujourd'hui, on effectue l'ascension de la forteresse Saint-Jean qui surplombe la vieille ville de Kotor. Immanquable dans le paysage, elle nous fait de l'oeil depuis que nous sommes arrivés hier. En même temps, comment ne pas être ébahis par ces fortifications (murs et forteresse) construits sur un éperon rocheux à 260 m d'altitude au-dessus de la ville.
D'origine byzantine, la forteresse a contribué à protéger la ville des assauts turcs aux XVIe et XVIIe siècles. La forteresse fut abandonnée en 1918. Aujourd'hui en ruines, elle est accessible par un long escalier de 1426 marches qui serpente à flanc de falaise.
C'est parti, nous commençons l'ascension... et sommes stoppés au bout de quelques marches. Un monsieur nous demande 8€ chacun pour la visite de la forteresse. Alors oui, il se trouve bien au niveau d'une sorte de porte d'entrée. Cependant la veille, en nous renseignant, nous avons appris que la forteresse était gratuite (au moins hors saison). Clémence ne se démonte pas et lui répond avec le sourire « non, c'est gratuit en mars ». On était prêts à sortir tous les arguments possibles, mais finalement, ce ne sera pas nécessaire. Plutôt sympa, il nous laisse poursuivre notre chemin sans problème.
On trouve normal de payer quand on visite un lieu historique afin d'aider à son entretien et à sa restauration, mais ce n'est pas le cas ici comme nous l'a appris le frère d'Ivan, notre hôte. Malheureusement la forteresse Saint-Jean est laissée à l'abandon depuis de nombreuses années. Un tremblement de terre l'a d'ailleurs bien endommagée en 1979 et les stigmates sont encore visibles. Bref, attention à ne pas vous faire arnaquer.
Quelques marches plus haut, nous remarquons qu'un petit chat tigré s'est décidé à nous suivre comme s'il cherchait à nous encourager, de quoi ravir Clémence. Au bout d'un quart d'heure nous arrivons à l'église Notre-Dame-de-la-Santé. La vue est déjà très belle sur la baie de Kotor.
Au bout de quelques marches supplémentaires, nous arrivons dans une sorte de bastion avancé le long du mur d'enceinte, sur lequel on peut deviner les traces de l'ancien escalier. Ce dernier n'est plus vraiment praticable et certaines portions sont écroulées, tout comme une partie des bâtiments du bastion.
En continuant notre montée, nous arrivons près d'un second point de défense. Une ouverture dans le mur, que notre expérience des forteresses Vauban désigne comme l'emplacement d'un canon, nous intrigue. En nous glissant dedans, nous constatons qu'une échelle permet de sortir de la forteresse. Nous venons en fait de trouver la sortie de cet escape game. Il nous reste encore à découvrir le clou du spectacle : la vue magistrale depuis le sommet de la forteresse.
Nous sortons de la forteresse par le mur où une petite chapelle et des ruines nous attendent au pied des remparts. On devine qu'il devait y avoir un petit village là-haut. Cependant, de nos jours il ne reste plus que deux maisons debout. Nous apprendrons plus tard que l'une d'elle était celle du grand-père d'Ivan. Il était boucher à Kotor et se rendait tous les jours en ville, 200 mètres plus bas.
Afin de redescendre, nous gagnons l'ancienne route de Kotor. À l'époque, ce sentier était l'un des rares accès terrestres à la ville. Le chemin longe la forteresse de l'extérieur via une succession de dizaines de lacets.
Ces cinq jours passés à Kotor nous ont beaucoup plu. Nous avons aimé prendre le temps d'arpenter chaque recoin de la vieille ville et de faire de longues balades sur chaque versant des bouches. Le temps annoncé étant plutôt mauvais pour la semaine qui arrive, nous décidons de poursuivre notre route sur la côte Adriatique et de laisser les montagnes pour un prochain voyage estival. Nous montons dans un petit bus local, direction Budva à une quinzaine de kilomètres, que nos hôtes ont qualifié de ville touristique des serbes.
Jours 31 à 34 🇲🇪 - La danseuse de Budva
Budva, Monténégro du 06 au 09 mars 2022
Après un long tunnel qualifié d'attraction touristique par Google Maps, nous retrouvons la côte et arrivons à notre destination : la gare routière de Budva. Pour rejoindre notre appartement, il nous suffit de longer une 2x2 voies qui coupe la ville en deux. Le trafic est intense et les locaux roulent vite. Notre première impression est assez étrange. Entre les grands hôtels qui bordent la mer, les bâtiments mal finis et la pollution des voitures, on est loin de l'idée qu'on se fait d'une station balnéaire agréable.
Nous décidons néanmoins de donner sa chance à la ville. Après tout, il s'agit d'une des plus vieilles villes de la côte Adriatique, fondée par les Grecs et fortifiée par les Vénitiens. Nous descendons de notre 7ème étage pour arriver sur une grande promenade qui longe toute la baie. Au bout de celle-ci se trouve un petit port où hivernent quelques yatchs de luxe. Derrière le port, la stari grad, la vieille ville nous fait face bien abritée derrière ses solides remparts.
Je (Adrien) regrette qu'en France nous ayons abattu systématiquement l'ensemble des murs des villes fortifiées médiévales pour n'en garder bien souvent que les portes. Ils apportent beaucoup de charme à toutes les villes que nous avons croisées jusqu'à présent en Croatie et au Monténégro.
La vieille ville de Budva est aussi bien préservée que son enceinte. Son dédale de ruelles réserve pas mal de petites surprises et tout est assez propre. Nous en faisons cependant vite le tour pour arriver vers la plage Ričardova Glava et ses deux bars, où plusieurs personnes boivent un café les pieds dans le sable. Cette plage nous offre sans doute la plus belle vue de la ville.
Nous revenons vers la promenade afin de déjeuner dans l'un des nombreux restaurants qui la bordent. Ivan nous a bien dit que la ville était connue pour ça, alors autant en profiter. Nous ne serons pas déçus : les prix sont corrects, les plats sont bons et il y a toujours de la place à n'importe quelle heure de la journée. On a l'impression que les Monténégrins n'ont pas vraiment d'heure fixe pour déjeuner ou boire un café.
Une fois rassasiés, on se met en quête d'un supermarché pour faire quelques courses. La tâche ne semble pas insurmontable au vu du nombre de restaurants et de boutiques de souvenirs ouverts. Malheureusement, après une bonne heure à aller de magasin fermé en magasin fermé, nous nous résignons à rentrer à l'appartement les mains vides. Nos deux paquets de gâteaux au chocolat feront office de dîner. Dorénavant, nous voyagerons toujours avec des nouilles chinoises ou un sachet de soupe lyophilisée de secours. Surtout le dimanche.
Depuis quelques jours, un vent violent et glacial s'invite à chacune de nos balades. Parés de nos kway et doudoune respectifs, on ne se décourage pas et on profite des deux jours suivants pour faire de longues promenades. L'une d'elles nous amène jusqu'à la baie de Bečići, avec en ligne de mire l'île de Sveti Stefan. Fameuse île que l'on peut atteindre uniquement si on est client de son hôtel de luxe Aman (les prix ne sont pas affichés, ce qui veut tout dire).
Les plages sont plutôt grandes et nombreuses, ce qui explique très probablement la présence de plusieurs complexes hôteliers. Budva est en effet une destination balnéaire très prisée en été. Pourtant, ses kilomètres de plages sont très mal entretenus. Le paysage se transforme néanmoins, mais pas forcément pour le meilleur puisque de nombreux immeubles sont en construction un peu partout.
Cependant, une jolie exception nous redonne le sourire juste à côté de la stari grad. À droite de la plage Ričardova Glava, un petit chemin longe la falaise. Quelques mètres plus loin se trouve une jolie statue en bronze d'une ballerine qui danse debout sur un rocher.
Le sentier nous amène à une petite plage de sable nommée Mogren. Abritée par des falaises, elle offre un cadre idyllique et paradisiaque. Je (Clémence) trouve que c'est vraiment LE point d'orgue de notre séjour ici. Très chouette.
Après quelques jours à crapahuter autour de Budva, on poursuit notre chemin plus au sud jusqu'à Ulcinj, toujours à la découverte de la côte Adriatique. Il s'agira également de notre dernière étape au Monténégro.
Jours 34 à 36 🇲🇪 - Ulcinj, un avant-goût de l'Albanie
De Budva à Ulcinj, Monténégro le 09 mars 2022
Nous quittons notre appartement vers midi en laissant simplement les clefs sur la table. Il y a certes encore un fort vent qui vient du nord mais la gare routière n'est pas très loin à pied. Un minibus part vers 13h, ce qui nous laisse largement le temps de déguster deux mini sandwichs à 0,70€ pièce, parfait avant de prendre la route.
Le minibus nous amène à travers collines et montagnes, sans jamais, ou presque, quitter de vue la mer en contrebas. Les Monténégrins montent et descendent au gré des arrêts ou directement depuis le bord de la route. On reconnaît même un monsieur barbu de Kotor ; c'est probablement un habitué. Il semble d'ailleurs connaître tous les conducteurs, ce qui lui octroie le privilège de ne pas payer le trajet. De notre côté, nous sommes habitués au "supplément" bagages, qu'on soupçonne d'aller directement dans la poche du chauffeur. Mais c'est le jeu, de toutes façons on n'a pas vraiment le choix.
Les villes défilent et certaines nous donnent envie de nous y arrêter, comme la ville de Bar. Lorsqu'on entreprend un voyage comme le nôtre, il faut admettre qu'on ne peut pas tout voir, tout faire. C'est parfois frustrant, mais c'est seulement à ce prix que l'on pourra tenir sur la durée. C'est aussi ce qui rend notre expérience unique.
Ulcinj, Monténégro les 09 et 10 mars 2022
Une fois arrivés à la gare routière d'Ulcinj, nous nous mettons en quête de notre hébergement : la maison d'hôtes de Dona. Le mot quête est à peine exagéré au vu des indications que nous avons. Nous finissons par nous en sortir avec l'aide d'une dame suisse parlant monténégrin qui marchait dans la rue. Comme quoi, tout peut arriver.
Le logement nous déçoit. Nous pensions arriver dans une auberge familiale avec une salle commune et de l'animation mais nous nous retrouvons dans une chambre assez miteuse. Pour tout te dire, une plaque de cuisson posée au sol fait office de cuisine, une pizza attend sagement son propriétaire dans un réfrigérateur débranché depuis longtemps et il vaut mieux se boucher le nez en entrant dans les sanitaires. Heureusement nous ne sommes là que pour deux nuits. À noter que c'est la première fois que nous sommes déçus d'un hébergement, nous avons été chanceux jusque là.
La ville d'Ulcinj n'est heureusement pas à l'image de la maison de Dona, bien au contraire. Sitôt nos sacs posés, nous ne tardons pas à aller la découvrir. En sortant de la maison, nous prenons à droite et remontons la rue principale en direction de la mer. Il y a beaucoup de vie pour une aussi petite ville. Cela tranche avec Budva qui n'était qu'une station balnéaire. Tout n'est pas ouvert pour autant car nous sommes encore hors saison. C'est d'ailleurs ce que nous explique un jeune restaurateur en vacances, croisé au hasard d'une rue.
La stari grad fortifiée est caractéristique de cette région d'Europe avec ses hauts remparts et ses maisons en pierre. Elle a astucieusement été construite au sommet d'un promontoire rocheux à quelques dizaines de mètres au dessus de l'eau. Touchée par le tremblement de terre ravageur de 1979, certaines parties sont toujours en reconstruction. La ville nouvelle s'est développée à son pied et sur les collines alentours. Les hôtels, quant à eux, se sont naturellement construits face à la mer.
Ulcinj est une ville majoritairement musulmane, comme en témoignent les nombreux minarets qui se dressent ça et là. Cependant, c'est l'église orthodoxe Saint Nicolas qui a attiré notre attention grâce à ses allées d'oliviers. Nous avons même eu la chance d'assister à une messe.
Durant nos deux jours ici, nous avons également choisi de nous rendre sur la longue plage Velika au sud d'Ulcinj. Elle est composée de sable volcanique. Nous y sommes allés à pied en suivant la grande route puis nous sommes revenus en empruntant la randonnée à flanc de falaise.
Le sud du Monténégro est vraiment agréable à vivre et à découvrir. Malheureusement, il est terni par les nombreux déchets plastiques et métalliques dispersés au gré du vent. À les voir, on se dit qu'il faudra des années pour tout nettoyer. La tâche semble vaine.
Jour 36 🇲🇪 - De l'auto-stop improvisé
Ulcinj, Monténégro le 09 mars 2022
Deux jours plus tôt.
En arrivant à la gare routière d'Ulcinj, nous cherchons à confirmer les horaires de notre prochain bus jusqu'à Shkodër en Albanie. Shkodër, Shkodra ou Scutari est le nom de la ville principale du nord-ouest de l'Albanie. Elle se situe au bord du lac du même nom. La dame de l'accueil ne parle pas anglais et nous comprenons bon an mal an qu'il n'y en a pas, enfin plus depuis le Covid malgré ce qui est écrit sur internet. Surpris et un peu inquiets, nous laissons ce problème pour plus tard.
Ulcinj, Monténégro le 11 mars 2022
Comment allons-nous rejoindre l'Albanie et plus précisément la ville de Shkodër ?
Plusieurs options s'offrent à nous :
- Le bus : il n'y en a pas.
- Le train : on a bien vu des rails depuis que nous sommes au Monténégro, mais jamais de train dessus.
- Le taxi : malheureusement, le trajet coûte plus cher que notre budget total à deux pour une journée et une nuit.
- La location de voiture : possible mais la voiture doit revenir à son point de départ. Cela ne résout pas notre problème.
- Le stop : pour passer une frontière, on se dit que ce n'est peut-être pas la meilleure idée. On la garde tout de même dans un coin de la tête.
Finalement, je (Clémence) me permets d'envoyer un message sur Instagram aux seuls voyageurs que l'on suit, qui ont un véhicule et qui sont encore au Monténégro, Juliette et Paul alias Les Pajupajus. On est assez lents. Tous les autres voyageurs que l'on connaît sont déjà en Albanie, en Grèce ou en Turquie. J'hésite, j'hésite encore, et finalement je clique sur envoyer. « Coucou, par hasard vous êtes encore au Monténégro et vous passez par Ulcinj vendredi ? On vient d'apprendre qu'il n'y a pas de bus qui passe la frontière avec l'Albanie à cause du covid. »
Au bout d'une heure, je vois que j'ai reçu un message de Juliette : « Ah mais oui carrément ! »
Problème réglé mais surtout ça annonce une super rencontre. Le rendez-vous est pris, ils viennent nous chercher à midi.
Vers 11h, message de Juliette : « On aura peut-être du retard on est évidemment tombés en panne d'essence au sommet du lac de Shkodër. »
Après quelques aller-retour à une station essence, ils arrivent à Ulcinj en début d'après-midi. On fait connaissance et on profite ensemble du soleil et d'un bon burger. Ils sont partis faire le tour d'Europe il y a 6 mois à bord de Supervan, un Volkswagen Transporter T4 blanc.
Lac de Shkodër, Monténégro le 11 mars 2022
Après la découverte d'Ulcinj, on monte tous les 4 dans Supervan direction l'Albanie. Comme ils sont vraiment super chouettes, ils décident de rebrousser chemin vers LE point de vue où ils sont tombés en panne d'essence le matin même. L'endroit est vraiment magnifique et offre une vue panoramique à 360° ! Le lac de Shkodër est incroyable. On en prend plein les yeux.
Puis on reprend la route. Paul conduit d'une main de maître et Juliette nous narre leurs dernières aventures. Le passage de douane se fait facilement et nous arrivons à Shkodër en début de soirée. Chacun rejoint son lieu de dodo. Nous, dans notre appartement en centre-ville hyper sympa et eux près d'un hôtel abandonné sur l'une des collines de la ville. Mais on se reverra, c'est certain.
C'est comme ça que finalement, nous allons passer les 3 prochains jours ensemble en Albanie.
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Merci d'avoir lu jusqu'au bout ❤️
La suite de notre voyage se passe en Albanie.
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